Pages

lundi 12 août 2013

11 Août 2013

J'ai passé le week-end chez mon père. J'ai fait la quémandeuse, l'emmerdeuse, puis je me suis radoucie, comme une jument sauvage s'apaise avec le temps.
Dans ma vie, c'est comme ça : absence totale de mec durant une certaine période pouvant aller jusqu'à un mois. Puis ils débarquent tous en même temps, que ce soit les mêmes ou non, me prouvent que j'ai de l'importance à leurs yeux, ou un minimum, me font miroiter des choses alors que pas du tout... Évidemment, parfois, je plonge avec ravissement, et me rend compte trop tard de la bêtise, mais qu'importe, je n'aurai pas de reproches d'un homme vivant à l'autre bout du pays quand je ne suis pas fautive.

J'ai des envies de sortir, d'aller m'éclater, boire, fumer, rire, danser. Je me vois déjà sortant de la voiture demain après m'être garée, arpentant les rues de Lille et trouver ce bar cosy repéré dans les pages du Chti la veille.

J'ai passé le week end accrochée à mon portable, mes soirées du moins, comme si la moindre conversation avait la plus grande importance, comme si renouer avec ces personnes était aussi important que mon avenir. Certains, oui. D'autres, j'essaie de me convaincre que non.

J'ai passé la journée le nez dans Escort de Sabrina. J'en suis venue à me poser des questions sur des connaissances vivant à Paris, à faire des relations entre les noms des hôtels que je ne connaissais que de nom dit un jour lors d'une conversation, etc etc etc.

J'ai repris Anita Blake. Mais, avec cette série, j'avoue avoir du mal à lire un tome si je ne suis pas sûre d'avoir le tome suivant à portée de main. Je lis trop vite, hélas, ou je passe trop de temps le nez dans mes livres, et j'enchaîne livre sur livre.

J'abandonne. Mon portable est en charge, je ne répond plus aux textos. Qu'importe, on ne m'en voudra pas, il est tard, hier, j'ai fait la même chose.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire